Mes voeux et Nouvel An culinaire au Japon
En même temps que je vous renouvelle mes meilleurs vœux, je vous parle un peu de ce qu'il y a traditionnellement sur la table pour le Nouvel An au Japon.
Ce sont surtout des choses qui se conservent, dont beaucoup de choses confites. En effet, le principe est qu'on a bien fait des efforts pour préparer, ensuite le jour même et les jours suivants (le Nouvel An est sur plusieurs jours) on peut faire face aux esoins de la famille et des visites prévues ou non en limitant les dégâts.
Dans ces bonnes choses qui se gardent, il y a en particulier des petits poissons confits dans un mélange de shoyu, sake, mirin, sucre et éventuellement telle ou telle autre épice, chacun a son secret.
Ce qui est au fond, rond, blanc avec des trous, c'est du rhyzome de lotus. Ici, il est préparé au vinaigre.
Les petites choses rouges à côté, ce sont des crônes au vinaigre et le rouge est de la teinte naturelle qui vient aussi du vinaigre utilisé. Les crônes, je me souviens que dans mon enfance, ou même quand j'étais lycéenne, on en trouvait cez les marchands de légumes; maman les "épluchait" en mettant dans un plastique avec du gros sel pour frotter.
Ce qui est au milieu, c'est du kurikinton un dessert fait avec de la chataigne d'eau. On en trouve peu en dehors de cette période de l'année.
La julienne qui est au premier plan: du daikon, ce grand radis blanc très utilisé en cuisine japonaise et chinoise, avec de la carotte préparé "sanbaïzu" c'est-à-dire avec vinaigre de riz, sucre, mirin et zeste de yuzu; on appelle ça "namazu". C'est vendu tout fait; j'ai le robot manager qui me permet de faire les juliennes en quelques instants, j'aime mieux le faire moi-même. Quand on faisait le grand rasemblement familial du Nouvel An, on comptait sur moi pour cet apport à la table du repas. (on attendait d'autres choses d'ailleurs, dont mes tartes :lol:)
Le bouillon est la soupe du shôgatsu: ozôni. Il y a à peu près autant de recettes que de personnes, mais le principe est quand même qu'iol s'agit cette fois d'un bouillon clair et non pas une soupe au miso; pour le légumes en utilise en général tout au moins du pireau, du daikon, de la carotte, une feuille appelée komatsuna, dont l'aspect ressemble un peu à celui des épinards mais le goût est beaucoup plus doux; un peu de petits morceaux de blanc de poulet de préférence mariné dans le sake et shoyu.
Et dans cette soupe on ajoute aussi du mochi, un bloc de riz d'une variété spéciale utilisée aussi en Chine, le mochigome, qu'en France on appelle "riz gluant"; il est d'abord cuit à la vapeur puis énergiquement écrasé. Et en général, il a été séché pour la conservation. On le grille avant de le mettre dans la soupe. Il faut soigneusement mâcher avant d'avaler. C'est plutôt déconseillé aux personne âgées.
La daurade est assez souvent présente sur la table du Nouvel An en tant que symbole de vigueur.
On vend des sets tout fait pour ce qu'on appelle donc osechi-ryôri. ça atteint très vite des prix assez imposants.
j'en ai vu aussi à 55 et 70.000¥...
Il y a également les légumes cuits à la façon japonaise:
Lotus, algue kombu, tubercule satoimo, carottes, champignon shiitake, salsifis, pousse de bambou
un peu le même genre de chose préparé par la femme de frère N°1 (de la façon dont elle a été habituée par belle-maman).
Les Japonais consomment aussi beaucoup de haricots - dont ils ont une grande variété - cuits sucrés.
Ce sont surtout des choses qui se conservent, dont beaucoup de choses confites. En effet, le principe est qu'on a bien fait des efforts pour préparer, ensuite le jour même et les jours suivants (le Nouvel An est sur plusieurs jours) on peut faire face aux esoins de la famille et des visites prévues ou non en limitant les dégâts.
Dans ces bonnes choses qui se gardent, il y a en particulier des petits poissons confits dans un mélange de shoyu, sake, mirin, sucre et éventuellement telle ou telle autre épice, chacun a son secret.
Ce qui est au fond, rond, blanc avec des trous, c'est du rhyzome de lotus. Ici, il est préparé au vinaigre.
Les petites choses rouges à côté, ce sont des crônes au vinaigre et le rouge est de la teinte naturelle qui vient aussi du vinaigre utilisé. Les crônes, je me souviens que dans mon enfance, ou même quand j'étais lycéenne, on en trouvait cez les marchands de légumes; maman les "épluchait" en mettant dans un plastique avec du gros sel pour frotter.
Ce qui est au milieu, c'est du kurikinton un dessert fait avec de la chataigne d'eau. On en trouve peu en dehors de cette période de l'année.
La julienne qui est au premier plan: du daikon, ce grand radis blanc très utilisé en cuisine japonaise et chinoise, avec de la carotte préparé "sanbaïzu" c'est-à-dire avec vinaigre de riz, sucre, mirin et zeste de yuzu; on appelle ça "namazu". C'est vendu tout fait; j'ai le robot manager qui me permet de faire les juliennes en quelques instants, j'aime mieux le faire moi-même. Quand on faisait le grand rasemblement familial du Nouvel An, on comptait sur moi pour cet apport à la table du repas. (on attendait d'autres choses d'ailleurs, dont mes tartes :lol:)
Le bouillon est la soupe du shôgatsu: ozôni. Il y a à peu près autant de recettes que de personnes, mais le principe est quand même qu'iol s'agit cette fois d'un bouillon clair et non pas une soupe au miso; pour le légumes en utilise en général tout au moins du pireau, du daikon, de la carotte, une feuille appelée komatsuna, dont l'aspect ressemble un peu à celui des épinards mais le goût est beaucoup plus doux; un peu de petits morceaux de blanc de poulet de préférence mariné dans le sake et shoyu.
Et dans cette soupe on ajoute aussi du mochi, un bloc de riz d'une variété spéciale utilisée aussi en Chine, le mochigome, qu'en France on appelle "riz gluant"; il est d'abord cuit à la vapeur puis énergiquement écrasé. Et en général, il a été séché pour la conservation. On le grille avant de le mettre dans la soupe. Il faut soigneusement mâcher avant d'avaler. C'est plutôt déconseillé aux personne âgées.
La daurade est assez souvent présente sur la table du Nouvel An en tant que symbole de vigueur.
On vend des sets tout fait pour ce qu'on appelle donc osechi-ryôri. ça atteint très vite des prix assez imposants.
j'en ai vu aussi à 55 et 70.000¥...
Il y a également les légumes cuits à la façon japonaise:
Lotus, algue kombu, tubercule satoimo, carottes, champignon shiitake, salsifis, pousse de bambou
un peu le même genre de chose préparé par la femme de frère N°1 (de la façon dont elle a été habituée par belle-maman).
Les Japonais consomment aussi beaucoup de haricots - dont ils ont une grande variété - cuits sucrés.
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